Un NOUVEAU DÉFI, ça vous dit ? Le confinement total étant jusqu'au 11 mai, j'ai bien envie de vous retrouver chaque jour jusque là ! J'ai vu l'idée circuler sur le net, de créer ce que les Anglais appellent "book spine poetry contest" (qui se traduit littéralement par "poésie sur dos") Le principe est simple... Empiler de 3 à 10 livres, les agencer de telle façon que leurs titres forment un poème. Aussi, j'ai fouillé ma bibliothèque et l'idée a germé : Chaque jour, vous trouverez ici une nouvelle photo, un "poème" fait de titres de (mes) livres... Je vous propose de l'inclure dans un texte court ( 20-30 lignes maximum). Vous êtes libres : -de créer des rimes ou non - de placer de la ponctuation au sein de ce poème - d'insérer ce bout poème où vous le souhaitez dans votre texte - de créer l'ambiance qu'il vous plaira
J’aime me réveiller avant l’aurore, me préparer et me faire belle car il le mérite.
Pas un bruit dans la maison d’ailleurs je ne veux voir personne. Il m’espère.
Le café avalé je suis prête à dévaler les dunes qui m’attendent chaque matin. Le long des pins qui parcourent ma rituelle ascension, j’écoute avec délectation Philippe Jarrousky chantant Vivaldi dans mes oreilles et m’émerveille de la beauté du monde.
Comme disait Jacques Brel, « l’aventure c’est comme le trésor que l’on découvre chaque matin » et bien oui !!! Le monde se pare quotidiennement de ses plus beaux attraits mais hélas visibles par peu de personne, alors oui il m’attend !!! Je dois mériter cet instant de communion.
Me voici enfin en haut de la dune à contempler l’océan et regarde au loin apercevant « comme une laisse de mer » qui viendrait s’échouer sur l’estran. Comme c’est beau, un paysage dont on ne se lasse jamais.
Je m’assoie et repense à la chance que j’ai, à la vie qui me sourit. Elle semble m’être tracée, je ne suis donc pas un « être sans destin », cela me réjouit et m’apaise.
J’aspire à tellement de choses, j’aimerais que les humains gardent espoir en eux, qu’ils aient foi en l’humanité, que le monde retrouve sa gaité, retrouve ses valeurs, que l’Homme soit heureux et qu’il sache remercier à leur juste valeur leurs aïeuls qui ont pris soin de leur terre.
Soudainement, je me relève et prends conscience que je me suis assoupie, j’ai du rêver.
Je repars vers la maison qui va se réveiller petit à petit et me dis que peut être « l’espoir est une terre lointaine »…
