L'ABSENCE
- Gwenn
- 21 mai 2016
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 23 avr. 2020
Ce 16 janvier il y a cinq ans tu m'as quittée
À mon réveil plus de câlins plus de baisers
Une tartine grillée et un chocolat froid
Sur ses genoux, papa m'explique mais maladroit
Il n'a rien vu, n'a rien senti toi son trésor
Il pleure je pleure et je ne comprends pas encore
Pourquoi tu es partie nous laissant bien aigris
Très en colère je pense qu'il ment alors je prie
Pas de nouvelles venant de toi jusqu'à ce jour
2 février où tu nous dis c'est pour toujours
Juste une lettre avec un cœur prédécoupé
De jolis mots, avec tendresse tu dis m'aimer
C'est payer cher la liberté qui n'est que tienne
Comment veux-tu de mes 10 ans que je comprenne
Quelques photos dans la maison subsistent encore
Je sens l'odeur de ton parfum qui s'évapore
Maman tu sais, si j'ai le manque de toi parfois
Sache entre nous que j'ai le meilleur père qui soit
Tout seul le soir il pleure sa femme, elle ne sait pas
Moi je l'entends, depuis cinq ans, il ne sait pas
Je grandis vite et nous vivons bien vaillamment
Tu penses à nous… c'est impossible… et si seulement…
Une utopie car on ne laisse deux cœurs blessés
Sans s'expliquer. Seule la folie peut s'emparer
D'une pauvre femme qui ne mérite pas d'être mère
Si Famille rime avec éphémère

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