Kenavo, à bientôt
Ne jamais dire adieu
Le clapotis de l’eau
Est un son mélodieux
Il peut à tout moment
Devenir impétueux
Emettre un râlement
Puis sortir de son creux
Le suroît nous domine
Bientôt se déploiera
Sans aucune discipline
Tout vol’ra à tout va
Emportant sur sa route
Le varech et le sable
Il ne fait aucun doute
Le vent est indomptable
Quand il aura fini
De bien tout balayer
D’avoir tout englouti
Nous irons sillonner
Le sentier des douaniers,
Admirer le tableau
Qu’il nous aura laissé
Bois flottés et bateaux
Echoués sur le rivage.
Les bouées sont orphelines
Tristes de ce naufrage
D’un paysage en ruine
Debout mon Capitaine
A présent il est temps
D’effacer votre peine
Et d’aller droit devant
Hissons haut le drapeau
Pour qu’on le voit de loin
L’hermine notre credo
Ne nous laissera point
Kenavo, à bientôt
Ne jamais dire adieu
Enfin,
Si Dieu le veut…
